5 conseils pour bien choisir sa pompe à chaleur
Quel type de pompe ?
Il existe trois grands types de pompes à chaleur :
• Les pompes à chaleur aérothermiques : PAC air/air et PAC air/eau
• Les pompes à chaleur géothermiques : PAC sol/eau et sol/sol
• Les pompes à chaleur hydrothermiques : PAC eau/eau
Les pompes à chaleur aérothermiques sont les plus répandues sur le marché. Le système air/eau fonctionne à l’aide de radiateurs à eau alors que le modèle air/air diffuse la chaleur à l’intérieur du logement. Selon les modèles, la pompe à chaleur aérothermique peut être installée à l’intérieur ou à l’extérieur de l’habitat. Elle est moins chère que les deux autres types de pompe à chaleur. Notez que les modèles air-eau ne sont compatibles uniquement avec des radiateurs basse température et/ou plancher chauffant. Les modèles des PAC aérothermiques sont plus adaptées pour les régions à climat doux.
Les pompes à chaleur géothermiques peuvent prélevées la chaleur dans le sol de deux façons, par des capteurs horizontaux, nécessitant une surface de capteur à 1,5 à 2 fois la surface habitable à chauffer, ou par des capteurs verticaux, considérés comme plus performant et avec lequel deux sondes de 50 m de profondeur permettent de chauffer une maison de 120 m². Ainsi, leur installation nécessite de disposer d’un grand terrain, notamment pour la pose des capteurs horizontaux. Attention, le système sera principalement conditionné par la nature de votre sol.
Les pompes à chaleur hydrothermiques est une solution judicieuse si votre terrain dispose de ressources en eaux suffisantes. Notez qu’il faut une autorisation administrative pour leur installation. Elles sont des systèmes performants à l’usage mais elles ne sont compatibles qu’avec des radiateurs basse température ou un plancher chauffant.
Quelle puissance et quel dimensionnement ?
Le bon dimensionnement de votre pompe à chaleur est essentiel dans l’optimisation des performances et de la durée de vie de cette dernière. En effet, un surdimensionnement engendrera d’abord un coût supplémentaire à l’achat car à performances équivalentes le prix d’une pompe à chaleur augmente avec sa puissance.
Par ailleurs, une puissance trop élevée augmentera les cycles de marche/arrêt ce qui entraîne à son tour une dépense énergétique supplémentaire ainsi qu’une usure plus rapide du système de chauffage. D’un autre côté, une pompe à chaleur sous-dimensionnée ne permet pas de subvenir à l’ensemble des besoins en chauffage de l’habitation et le recours à un appoint électrique énergivore sera fréquent.
Quelle performance ?
Le critère le plus connu pour évaluer les performances d’une pompe à chaleur est son coefficient de performance, correspondant au rapport entre l’énergie thermique utile restituée au chauffage et l’énergie électrique nécessaire à la pompe à chaleur pour y parvenir.
Pour faire simple, un COP de 3 signifie que si la pompe à chaleur fournit 3 kWh de chaleur alors elle n’aura utilisé qu’un kWh d’électricité pour le réaliser. Cependant, ce COP est obtenu en ne prenant en compte qu’une température extérieure nominale et n’est donc pas forcément représentatif des performances de l’appareil sur une saison de chauffe.
De plus, il semble important de rajouter que les coefficients de performances des pompes à chaleur ne peuvent être utilisés afin de comparer deux types de PAC différentes car les critères d’évaluation des COP diffèrent entre une pompe à chaleur géothermique ou une air/eau par exemple.
Enfin, il existe un coefficient permettant l’évaluation des performances sur toute une saison de chauffe se prénommant COP saisonnier ou COPA qui permet donc d’avoir une idée plus fine de l’efficacité de l’appareil de chauffe.
Des subventions qui la rendent très attractive
Le prix d’une pompe peut sembler important mais il ne faut pas oublier que de nombreuses subventions sont proposées pour l’achat et la pose d’une pompe à chaleur par un professionnel certifié. Depuis le 1er septembre 2014, l’Etat propose aux particuliers, des remises grâce à un crédit d’impôt.
Vous pouvez également bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro qui concerne les travaux de rénovation énergétique et dont les intérêts sont payés par l’Etat.
Pensez également aux aides de l’Anah et aux aides locales qui vous permettent, comme les autres aides, d’alléger considérablement votre investissement.